Le roman de Pauline Gallois, “Les Exilés de Mars”, nous transporte dans un XXIIIe siècle où la vie sur la colonie martienne est étroitement régie par des algorithmes. Helena, Altaïr et Atlas, ambitieux et doués, aspirent à rejoindre la division scientifique prestigieuse de la ville du dôme Sud. Mais malgré des résultats prometteurs, Altaïr est reléguée dans les usines du dôme Nord, bouleversant ainsi son destin. Convaincue d’une erreur, elle entraîne Atlas dans sa quête pour rétablir la vérité, tandis que Helena mène sa propre enquête au sein de la division scientifique.
Ce récit dystopique, bien que naviguant dans un univers familier, évite les clichés du genre. L’efficacité de la narration, portée par un style simple mais dynamique, maintient un rythme équilibré, empêchant toute lassitude chez le lecteur.
L’auteure parvient à immerger son public dans une atmosphère pesante, insufflant un rythme intense au récit. Les rebondissements nombreux et la quête de vérité d’Altaïr ajoutent une tension captivante à l’intrigue.
L’univers dépeint est riche et crédible, offrant une vision saisissante de la planète Mars et de ses technologies. Les personnages, profondément humains et attachants, se révèlent complexes, rendant leur quête encore plus palpitante.
Une subtile référence à la mythologie grecque se dévoile à travers les prénoms des personnages, ajoutant une dimension supplémentaire à cette histoire immersive.
En somme, “Les Exilés de Mars” offre une lecture captivante pour les amateurs de science-fiction, mêlant habilement suspense, action et exploration de thèmes universels, le tout dans un univers riche et bien construit.