Quelle surprise envoûtante que ce “She Will” ! Dès les premières minutes, on sent que l’on tient là un film qui sort du lot, un objet rare, à la fois élégant, mystérieux et profondément sensoriel. On comprend vite pourquoi la toile s’enflamme : la mise en scène de Charlotte Colbert (avec la bénédiction d’un certain Dario Argento en producteur exécutif !) est d’une finesse remarquable.
Une atmosphère hypnotique
Le film nous plonge dans une Écosse brumeuse, presque surnaturelle, où chaque plan semble caressé par la lumière et l’obscurité. Les critiques sont unanimes sur ce point : la photographie est somptueuse, chaque image est pensée, ciselée, et contribue à installer une ambiance à la fois poétique et inquiétante. C’est du grand art !

Des interprètes habités
L’interprétation, elle aussi, est saluée partout. Alice Krige, dans le rôle principal, est tout simplement fascinante. Elle incarne Veronica Ghent avec une intensité rare, oscillant entre fragilité et puissance retrouvée. Les seconds rôles, notamment Kota Eberhardt et Rupert Everett, apportent une belle profondeur à cette galerie de personnages troublants.

Un récit féministe et audacieux
Ce qui frappe aussi, c’est la modernité du propos. “She Will” n’est pas qu’un simple film d’horreur psychologique : il aborde avec intelligence et audace des thèmes comme la résilience, la mémoire des femmes et la récupération du pouvoir. C’est un film qui ose, qui bouscule, et qui reste longtemps en tête après le générique.
Au vu de la qualité de la mise en scène, de l’interprétation magistrale et de la richesse thématique, “She Will” est une perle rare, un film à la fois beau, dérangeant et profondément émouvant. À voir absolument, surtout si vous aimez les expériences cinématographiques qui sortent des sentiers battus !
En résumé : un petit bijou gothique et féministe, à savourer sans modération !


