“The Female Warhol – L’Empowerment Visuel
The Female Warhol est un pseudonyme pour une artiste qui préfère rester anonyme et qui “n’arrivait pas à trouver l’équivalent féminin d’Andy Warhol”, devenant ainsi elle-même. Warhol voulait s’exprimer artistiquement tout en traversant une période difficile dans sa vie personnelle, pour s’affirmer et évoluer. Parlez-nous un peu de vous ; la personne derrière cette merveilleuse œuvre.
Je suis une designer femme, qui s’approprie la culture avec des signes. Je suis également une peintre à l’huile dans l’âme.
Pouvez-vous nous parler de quand et pourquoi vous avez commencé votre page ?
J’ai réalisé que j’avais besoin d’un modèle féminin fort dans ma vie : une artiste qui crée sans peur et avec audace, et qui a un impact sur la culture. J’ai commencé à écrire tout en traversant une période vraiment difficile de ma vie, à guérir et à réaliser la toxicité de certaines relations dans lesquelles j’étais. Je découvrais l’amour-propre, et mon manque de celui-ci – j’avais besoin d’un exutoire – un endroit où je pouvais exprimer ma colère, mon chagrin, mes révélations, mes leçons. Instagram est devenu cet endroit pour moi.
Quels thèmes votre art suscite-t-il ?
L’amour-propre, la vulnérabilité, la santé mentale, être humain.
Instagram a-t-il influencé votre travail ?
C’est un endroit pour moi où expérimenter avec les médiums et les idées. C’est ironiquement l’un des endroits les plus publics pour moi d’être vulnérable. Cela me garde responsable d’être authentique et de créer. C’est une forme de communication avec moi-même et avec le monde.
Votre travail attire beaucoup d’attention sur les réseaux sociaux, comment le fait d’être reconnu en ligne change-t-il votre perception et la manière dont vous produisez votre art ?
Je fais plus attention à ma grammaire à cause de cela. Cela a renforcé ma relation avec les mots et l’impact qu’ils peuvent avoir. Cela m’a poussé à m’engager dans ma propre vulnérabilité et me rappelle que nous ressentons tous les mêmes choses. Tout le monde que vous connaissez a été triste, insécurisé, solitaire, effrayé, blessé, anxieux. Cela m’a poussé à remettre en question les limites que je me suis fixées. Pour moi, un grand art nous relie à notre moi le plus vrai, le plus brut, et est une forme d’auto-guérison. Un grand art nous fait ressentir.